Le Silex présente
SOLANN
+ 1ere PARTIE
23 octobre 2025 de 20:30 à 23:55
Le Silex - grande salle,
Ouverture des portes à 20h00,
France
Service Compris
Description
∆▼ SOLANN ∆▼ [ POP]
En janvier 2024, le public découvre Solann avec la sortie remarquée de son premier EP, Monstrueuse, porté par les titres Petit Corps et Rome, ville prise par les loups, mélodies douces et entêtantes venant questionner frontalement sa place de femme dans le monde dans lequel elle évolue. Ce visage d’un autre temps aux combats très actuels crée instantanément la surprise. S’ensuivent deux dates avec Patrick Watson, puis les premières parties successives au Zénith des brillants Zaho de Sagazan et Pierre de Maere, le Printemps de Bourges le 26 avril, et déjà une première Cigale à guichets fermés le 19 juin. Des moments de grâce, pour elle comme le public, dans la sérendipité du coup de foudre. Ce succès soudain lui vaut, dès la naissance de sa carrière, un véritable engouement médiatique (Quotidien, Taratata, Le Parisien, Les Inrocks, Le Figaro, France Inter, ELLE, Télérama..), couronné par un classement dans la Liste des moins de 30 ans de Paris Match.
Longues mèches brunes virevoltant dans le tourbillon de ce premier projet adoubé par la critique, le public (plus de 25 millions de streams, dont 15 millions sur Rome) et partout sur les scènes de France, Solann revient confirmer l’enchantement en automne 2024 avec un album, Si on sombre ce sera beau.
Celle qui a d’abord appris à parler en anglais est de cette génération qui redonne ses lettres d’or à la chanson française. Issue d’une famille spirituelle et esthète, l’artiste multi-facettes peint beaucoup, écrit et met en scène du théâtre et crochète même ses vêtements : un sas de décompression méditatif qui l’aide dans son processus d’écriture, mené seule. Voix claire, textes sombres, Solann embrasse les paradoxes et ses démons au travers de ses textes, une nécessité pour celle qui perçoit ses chansons comme des séances de psy pour raconter l’indicible et en sauver des gouffres modernes qui y tendra l’oreille. Repérée par Chad Boccara, elle travaille dans l’intimité de son studio avec seulement son réalisateur musical Marso, et son ukulélé. Portées par une voix théâtrale qu’elle doit directement à son art de prédilection, ses chansons transpirent de son amour des histoires venues d’Arménie et d’ailleurs. Ne s’égarant jamais dans la demi-mesure, elle réussit pourtant avec brio le périlleux exercice de narrer la violence par la douceur. Cathartique, pour elle comme pour le public.
+ 1ère partie
Crédit photo : Clémentine Ecobichon
Contact
Service Compris