Assigné à existence
Description
Assigné à existence évoque la dislocation, sous la pression d’un état policier et sécuritaire, d’une petite communauté adolescente, urbaine et militante, en rutpure familiale et politique. L’amitié fissurée, le désarroi et la solitude d’après la catastrophe qui retrouve la nature, la forêt, puis, à la faveur d’un passage par une ZAD, entrevoit une réinvention possible du commun.
Dans ce monde à la dérive, le spectacle invite au décloisonnement des imaginaires et à l’intensification des perceptions. Il convoque la puissance de la poésie du cirque et de la danse comme lieux de résistance à l’immobilisme à travers les mots incendiaires d’un poète belgo congolais de vingt ans et la présence intense de trois jeunes acteurs/acrobates/danseurs qui engagent leur corps dans la lutte.
La poésie, c’est l’instant réincarné, pas le récit. C’est la vie-même.
Chanter, danser, sauter, tomber, se relever, partir, revenir, s’étreindre, se battre, se quitter, se retrouver. Agir, manifester, parler. Mais aussi se taire. Sentir. Entendre, voir, toucher, respirer, goûter. La beauté brutale et nue de ça. Comme une gifle qui échauffe le sang.
Assigné à existence est un plaidoyer pour la mauvaise herbe.
Qui toujours repousse et fissure le béton.
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