Le métal, fédérateur par nature, se déploiera sous toutes ses formes, le plus possible avec des riffs gras et bien lourds qui vont rassembler les fans du genre de 7 à 77 ans, et même plus si entente. Ce phénomène musical fait de cuir et de guitare électrique est devenu transgénérationnel et bon enfant. Pour le prouver, entre deux bières La Karrière, 4 groupes régionaux couvriront d’électricité les parois de la pierre de Comblanchien :
20h
Wicked maid (glam metal)
Formé à l'automne 2022, Wicked Maid est un groupe de Glam Metal typique des années 80's. Passionnés par les chevelures opulentes, les pantalons trop serrés et les solos de guitare tranchants, nos wicked boys se revendiquent les dignes successeurs de Mötley Crüe, Poison, Def Leppard etc...
21h
Mollard (punk rap)
Issue de nombreuses formations de la scène indépendante dijonnaise (Talion, Mad Marx, The Berbiseyans, Garagehead et Posse'tillon...), l'équipe de Mollard assène un Rap-Punk Fusion acéré et efficace.
Inspirés de styles descendant de la rue, du rap au punk-rock jusqu'à la Oi ! Du mode de vie qui en découle, ils racontent à travers des lyrics crachés à pleins poumons sur des riffs assourdissants, la réalité d'une époque, la fraternité, les cicatrices, les remises en question et la rage d'une génération.
22h
Waking the Sleeping Bear (neometal indus),
La musique de Waking The Sleeping Bear est au carrefour de toutes les colères. Il y est question de temps qui passe, d’adolescence
révolue qu’on a vu s’écouler trop vite, des angoisses de l’avenir de celui qui est consterné par le passé... Drapé tantôt de sonorités tribales, tantôt
d’étouffantes ambiances synthétiques, le «nu-metal» de WTSB martèle avec rage des convictions puissantes au rythme d’un phrasé francophone
frénétique, tantôt chanté, rappé, crié, etc.
23h
Lords of the Vold (Doom Stoner).
Tapis au fin fond du Néant, Lords of the Void distillent dans leur Doom un bruit élégant où la magie noire et les infinités cosmiques ne forment qu’un.
Leur apparition a lieu en 2019 mais c’ est à partir de 2022 que le trio Auxerrois trouve sa forme finale.
L’écriture évoque la douceur du désespoir mêlé à l’amertume de la frustration, celle où les dystopies futuristes de William GIBSON rencontrent la fatalité de l’horreur d’H.P. LOVECRAFT dans un reliquaire de sensualité.
La fuzz règne en maître, dictant la voie à suivre sur des rythmes impassibles et mené d’une voix lead oscillant entre lascivité et fureur.
Se reflètent ainsi sur scène la noirceur de Black Sabbath, en passant par la poésie macabre de Messa sans oublier le
son pachydermique des mastodontes Sleep.
Les Lords of the Void délivrent avec leur premier EP une chimère distordue venant troubler les frontières du réel."
