Festival Overlook - Flanagan

S’il a choisit Flanagan comme nom de scène, c’est car ce nom lui inspirait la vie de pirate, synonyme de liberté. Ayant choisi finalement la scène à l’océan, Flanagan garde son désir de liberté et le retranscrit dans sa musique. Des univers qu’il imagine, aux mélodies rock teintées de blues, funk et même de rap, il ne se fixe aucune limite et jongle avec ses influences : Les Beatles, Otis Redding, Le Wu-Tang… une palette musicale qu’il assume et nous fait découvrir au fil de ses morceaux.

De cette recherche sonore, découle un premier EP “OK Girls & Simples Tastes” en 2017. Les concerts s’enchaînent, et Clément continue de composer. En mars 2020, il sort l’album “The Bastard”, appellation en hommage à son refus de rentrer dans une case de style musical. Et pour cause, si cet album est résolument rock, de nombreuses autres influences y sont palpables : trap, funk... Flanagan s’aventure sur tous les terrains avec brio. Flanagan s’essaie à tout, il joue, distille, expérimente, compose. Ses textes sont honnêtes, sa musique efficace, du rock bien sûr, agrémenté de riffs tantôt psychédéliques, tantôt garage. Des mélodies pop et parfois trap, le compositeur/interprète n’a peur de rien, et marie la franchise musicale des débuts à une voix singulière et une composition maîtrisée. Flanagan, Clément Pichou de son vrai nom, a toujours baigné dans la musique, sa mère écoutait du jazz, son père du rock, son frère du rap. Il commence la guitare à quatorze ans et rapidement, trouve un groupe pour monter son projet Flanagan : compositeur, auteur, interprète, il expérimente derrière son micro, sa guitare et son clavier.

Son EP “The Fast & Tumultuous Life of a Cyborg in Kandyland” paru en février 2021 est un concept à la croisée du rock psychédélique, garage agrémenté de passages folk, rap et arrangements pop. En parallèle de compositions imposantes Flanagan étend sa composition et son univers à des productions davantage intimistes, où il invite son cercle d’amis et musiciens à reprendre avec lui ses compositions en acoustique, en formation minimale. Le projet intitulé “Rough Sessions”, se place entre blues et folk, avec un vrai travail sur l’hamonie vocale. Le projet, pensé également en images pour palier au manque de live dû au Covid, est mis en images dans des vidéos tournées dans des endroits insolites et intimes de Bordeaux.