Julie Laporte & Myriam Lefkowitz, Remote Dances

Nous prions les participant·e·s de respecter rigoureusement l'horaire choisi.

La salle d'exposition Tout dans le cabinet mental sera fermée. Chaque participant·e sera seul·e dans la salle durant la performance.

Durant 30 minutes, les spectateur·trices - seul·es ou deux par deux - sont invité·es à s’installer confortablement sur le plateau. À l’aide de leur téléphone portable et de l’application WhatsApp, ils/elles vivent une expérience directe avec les deux artistes qui réalisent — depuis chez elles — la performance. Cette dernière consiste à envoyer et à recevoir une danse. Imaginé dans le cadre des premiers confinements liés à la pandémie, le projet explore les impacts de la distance physique sur nos corps. Dans la continuité d’une réflexion portant sur des questions d'attention et de perception, il s’intéresse également à la manière dont nous co-créons de nouvelles fictions à travers l'espace.

Julie Laporte est une artiste chorégraphique qui vit à Sète. Elle aime prendre part à des projets artistiques interrogeant le « comment faire ensemble » et « être ensemble ». Elle ancre ses pratiques dans la danse, le chant et l’énergétique. Danseuse contemporaine, elle s’est formée à Epsedanse (Montpellier), à P.A.R.T.S (Bruxelles) et a également suivi un cursus universitaire à Paris VIII en art chorégraphique. En 2009, elle intègre un module dans le cadre d’Exerce au CCN de Montpellier, et rencontre le tra­vail de Lisa Nelson. Elle participe en tant qu’interprète à diverses créations chorégraphiques et théâtrales en France, en Allemagne, en Belgique et en Suisse. Depuis 2011, elle s’inscrit en collabora­tion au sein de projets spécifiques autour des modes d’attention et de perceptions avec Myriam Lefkowitz. Dernièrement, elle rejoint la facultad, projet de Catalina Insignares et Myriam Lefko­witz au CHUM, centre d’hébergement d’urgence pour personnes en situation d’exil à Ivry. Julie Laporte est également praticienne de shiatsu depuis 2014, certifiée par le Iokaï Europe Shiatsu et partage sa pratique lors d’ateliers.

Myriam Lefkowitz est née en 1980, elle vit et travaille à Paris. Sa recherche se focalise, depuis 2010, sur les questions d’at­tention et de perception, à travers différents dispositifs immersifs impliquant des relations directes entre spectateurs et artistes. Après avoir étéétudiante à SPEAP (master d’expérimentation en art et politique, Science Po Paris, fondépar Bruno Latour) en 2011, elle devient membre du comitépédagogique pendant deux ans. Très attachée à l’enseignement, elle est régulièrement invitée par différentes écoles d’art et de danse (HEAD à Genève, Mejen à Stockholm, aux Beaux-Arts de Reims, Besançon et Quimper, au master Exerce à Montpellier, au département danse de Paris VIII, etc). Elle enseigne aujourd’hui à TALM à Angers. Entre 2017 et 2018, elle est l’une des artistes invitée par « If I Can’t Dance I Don’t Want To Be Part Of Your Revolution » (Ams­terdam). Actuellement, elle travaille à la réalisation d’un film en collaboration avec l’artiste Simon Ripoll-Hurier et poursuit sa recherche chorégraphique dans le cadre de la facultad, un projet au long cours conçu avec l’artiste chorégraphe Catalina Insignares. Celui-ci se déploie au centre d’hébergement d’urgence pour per­sonnes en situation d’exil d’Ivry-sur-Seine, soutenu par le centre d’art et de recherche Bétonsalon. Son travail a étéprésentéà la 55^e biennale de Venise (pavillon lituanien et chypriote), au CAC Vilnius, à Med15 à Medellin, à Garage à Moscou, au Creative Time Summit à Stockholm, à Situa­tions à Bristol, à la Talbot Rice Gallery de Édimbourg, à la Fonda­tion Kadist (Tokyo et San Francisco), au Kaaitheater à Bruxelles, aux Laboratoires d’Aubervilliers, au festival Szene de Salzburg ou encore à la Ferme du Buisson.