
« Les algériens et la nationalité entre 1830 & 1962 »
Description
Si, à la prise d’Alger le 5 juillet 1830, la Convention signée entre le général Bourmont et le Dey Hussein stipulait (vainement) que "L'exercice de la religion mahométane restera libre". La liberté des habitants de toutes les classes, leur religion, leurs propriétés, leur commerce et leur industrie, ne recevront aucune atteinte. Leurs femmes seront respectées, rien n’y figurait, et pour cause, sur la nature du lien juridique qui allait rattacher les populations autochtones à la France. En d’autres termes, qu’allait-il advenir de ces populations du point de vue de la nationalité ? Si, pour les habitants restés en Algérie, la réponse est globalement connue, elle le demeure beaucoup moins s’agissant de ceux qui ont rejoint les pays limitrophes ou les provinces ottomanes d’Orient. Comment, durant 132 ans de colonisation de peuplement, la question de la nationalité des Algériens de l’intérieur et de l’extérieur a été traitée par la puissance coloniale ? Comment, durant la guerre de libération nationale, la question a été posée par le mouvement national ? Quelle réponse le Code de la nationalité de mars 1963 a-t-il apportée ?
Localisation
Consulat d'Algérie à Montpellier, 198 Rue Yves Montand, 34080, Montpellier France