Les méthodes rapides en microbiologie

Les industriels sont-ils prêts à faire des concessions sur certaines informations pour obtenir des résultats plus rapidement ? D’un côté, de nombreuses méthodes rapides sont aujourd’hui disponibles sur le marché, bien que certaines soient destructives. De l’autre, la rapidité de détection des micro-organismes constitue-t-elle un atout ou une limite lorsqu’il s’agit d’identifier des souches ? Une approche combinée, avec un premier test pour un comptage rapide, suivi d’un second pour identifier une éventuelle contamination, semble prometteuse. Toutefois, la fiabilité et la cohérence entre ces mesures restent des questions ouvertes, d’autant plus lorsque les niveaux de contamination sont extrêmement faibles. Dans ce contexte, la variabilité statistique pourrait-elle induire des écarts d'interprétation ?

Malgré les avancées technologiques, les industriels restent prudents quant à l’adoption des méthodes rapides. Le cadre réglementaire, tout en étant favorable à leur introduction, reste timide. Il encadre en effet leur usage dans une logique “d’intervention corrective proactive” ou “d’amélioration significative de la qualité des contrôles”. Pour pallier les risques de mauvaises interprétations, certaines réglementations vont jusqu’à proposer des guides pour orienter le choix d’une méthode alternative, en complément ou en remplacement des approches conventionnelles.

Ce webinaire vous apportera un éclairage complet sur ces solutions de détection rapide, en les confrontant aux méthodes traditionnelles et aux exigences réglementaires afin de vous aider à prendre les meilleures décisions stratégiques.

Programme

13h30 | Introduction

Jean-Pierre Dal-Pont, Président SECF
Jack Legrand, Professeur Emérite à Nantes Université
Philippe Girardon, Secrétaire Général SECF, Président de l’ACIA, ex fellow de l’Air Liquide
 

➡️Contexte et enjeux

13h45 | Méthodes rapides en microbiologie : enjeux et panorama des solutions existantes

• Comprendre les méthodes rapides en microbiologie : définition et enjeux
• Entre besoins et applications : quantification, identification, rapidité… quelles attentes industrielles ?
• Forces et limites : réduction des délais, coûts, contraintes techniques, détection desmicroorganismes totaux et spécifiques
• Panorama des technologies existantes : ATP bioluminescence, impédancemétrie, fluorescence, auto-fluorescence, cytométrie de flux, spectroscopie Raman

         Christine Mielcarek, Professeure et Chercheure en Microbiologie – École de Biologie Industrielle

14h15 | Le cadre réglementaire : normes et exigences en microbiologie rapide 

• Les textes et la réalité du terrain

          Bernard Hezard – Aerial
 

➡️Face aux défis actuels, quelles solutions adopter ?

14h45 | La cytométrie de flux appliquée à l’analyse microbiologique

• Méthode développée par le Laboratoire Œnologique Dubernet

          Matthieu Dubernet – Laboratoire Œnologique Dubernet

15h15 | La cytométrie en phase solide automatisée et ses applications industrielles

• Méthode brevetée par Redberry
• Cas concrets d’applications et analyse comparative (ATP, Cytométrie de flux)

         Jonathan Macron - Redberry

15h45 | Comment choisir la bonne méthode d’analyse microbiologique, sespartenaires?

• Retours d’expérience et arbre de décision

           Marine Bittel – Tronico

16h15 | Applications hors secteur alimentaire

• Contrôle microbiologique dans l’industrie des peintures

          Francis Viez – Directeur Général, DVI Labo

16h45 | Questions et discussion

17h00 | Clôture

Public concerné

Enseignants-chercheurs
Entreprises du secteur de la production
Laboratoires publics et privés
Centres techniques et administrations
Étudiants