
Norouz à la Villa Medjé
Description
Norouz à la Villa Medjé le 23 mars à 17h30 - Tarif 25€ comprenant un encas et une boisson préparés par la cheffe Minou Sabahi
Sous les platanes et les pins parasols, à l’abri des regards, la Villa Medjé vous ouvre ses portes pour célébrer le printemps le temps d’une soirée où l’ancien et le nouveau s’étreignent avec grâce.
Laissez-vous porter par les notes du groupe Rokh Quartet, qui réinvente avec poésie la musique classique persane, mêlant instruments traditionnels et résonances intemporelles. Une programmation enchanteresse imaginée par Aura Anahita, curatrice et productrice de concerts à Marseille, fondatrice du collectif Mahalla.
Les photographies de l’exposition Sea Stories de Tina Masoumi ponctueront la lumière du jardin, fragments d’un ailleurs intime en dialogue avec le présent. Certaines mers gardent les souvenirs de ce qui a été pris et empêché, d’autres offrent l’espoir de nouveaux départs. Sea Stories relate l’espace entre ces deux moments de la vie de Tina, un dialogue entre la mer Caspienne et la Méditerranée.
Et parce qu’aucun Norouz ne commence sans partage, une mise en bouche printanière signée par la cheffe Minou Sabahi vous accueillera, accompagnée d’une boisson fraîche, promesse de renouveau. Une buvette sera également installée pour prolonger la douceur de la soirée.
Une invitation à semer l’année à venir sous le signe de la beauté et de l’hospitalité.
Le 23 mars 2025 à 17h30 à la Villa Medjé un jour de corniche piétonne
PRESENTATION DETAILLEE DES PARTICIPANTS À L'ÉVÉNEMENT :
LE GROUPE ROKH QUARTET :
Le projet Rokh a été créé en hiver 2021 autour d’un désir commun d’interpréter les pièces du répertoire de la musique classique persane, sans s'astreindre à une époque ou une région particulière du monde iranien. Les musiciens de Rokh cherchent à comprendre et mettre en avant l’essence esthétique qui réunit ces différents répertoires, afin de développer leur langage musical à travers leurs propres compositions et arrangements. À l'image du Langage des oiseaux de Farid al-Din Attâr, poète soufi persan du XIIe siècle, chaque instrument se fraie une voie nouvelle et singulière, tout en participant à la quête d'unité et de communion à laquelle le quatuor aspire. Son nom vient du mot Rokh qui signifie “visage” en persan, et désigne également un oiseau fabuleux dans les contes d’origine persane et indienne. Le premier album du quatuor, Bostântchi, sortira en mars 2025.
PRÉSENTATION DE AURA ANAHITA :
Aura Anahita est une curatrice et productrice de concerts basée à Marseille. Elle a fondé Mahalla, une maison de production et plateforme de découverte des scènes musicales émergentes d’Asie du Sud-Ouest et d’Afrique du Nord. Avec Mahalla, elle met en lumière la création musicale du Maghreb jusqu’à l’Inde, et vise une meilleure représentation des artistes originaires de ces régions et issu·es des diasporas. Elle est aussi co-fondatrice du label Total Totem. A travers son travail, Aura Anahita cherche à déplacer le regard porté sur les cultures extra-européennes.
PRÉSENTATION DE TINA MASOUMI :
Née en 1999 au nord de l’Iran, Tina Masoumi est une photographe inspirée par le documentaire, actuellement basée à Marseille, en France. Après avoir étudié le cinéma au lycée, Tina quitte l’Iran début 2023 en raison des circonstances politiques. Elle se tourne vers la photographie comme moyen d’expression et pour naviguer à travers les défis du déplacement. Son travail mêle photographie documentaire et artistique, explorant des thèmes d’identité, d’appartenance et des expériences de l’exil.
Les projets actuels de Tina incluent la documentation de la vie des femmes en exil à Marseille et de la communauté de drag queens de la ville, capturant des moments intimes et des histoires personnelles. À travers son travail, elle cherche à mettre en lumière les complexités des expériences humaines dans des communautés marginalisées. Tina est étudiante à l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence et est membre du Solar Collective of Women Photographers à Marseille.
PRÉSENTATION DE MINOU SABAHI :
Née à Téhéran, Minou a grandi en France après avoir connu les affres de l’errance, de la Hollande à l’Angleterre, avant de poser ses valises à Paris.
« Nous avons quitté l’Iran quand j’avais six ans. Mes parents espéraient que l’Europe offrirait à leurs trois filles une vie libre et émancipée. » Dans ce voyage d’un pays à l’autre, cette famille de la classe moyenne voulait être « bonne élève », se fondre dans la norme, ne plus être perçue comme exilée.
Pour Minou, cette quête d’acceptation s’est ancrée dans sa passion de toujours : la cuisine. « Je suis née dans un jardin, celui de ma grand-mère, au milieu des arbres fruitiers : noix, figues, coings, roses et prunes, abricots, pêches et agrumes. » Ces saveurs délicates imprègnent sa cuisine, tissée entre ses affections iraniennes et provençales.
En juin 2024, elle avait déjà enchanté la Villa Medjé lors d’une résidence aux côtés du photographe Yegan Mazandarani, célébrant la richesse culinaire de l’Iran. C’est un immense plaisir de l’accueillir à nouveau, cette fois pour célébrer l’arrivée du printemps.