TRIBUTE TO RAY BARRETTO
À partir du 23 janvier 2026 à 20:00
New Morning,
7/9 Rue des Petites Ecuries,
75010, Paris
France
New Morning
description
= TRIBUTE TO RAY BARRETTO
Invité spécial : Orlando Poleo
Une soirée exceptionnelle en l'honneur d'« El Rey » de la conga salsa et latin Jazz : Ray Barretto. Après l'inoubliable concert en hommage à Eddie Palmieri, le New Morning continue d'accueillir les tributes consacrés aux légendes du genre. Toujours autour de la participation exceptionnelle d'Orlando Poleo, maître et figure incontournable de la percussion internationale, seront réunis certains des meilleurs musiciens de la scène latine parisienne pour commémorer les 20 ans de la disparition de l'« Indestructible » Ray Barretto. Venez danser, vibrer et célébrer l'héritage d'une icône de la musique latine dans une ambiance chaleureuse et festive.
Maître de la percussion cubaine, Ray Barretto (né en 1929) incarne la salsa qui émerge à New York dans les années cinquante pour embraser le jazz latin. En 1963, son tube « El Watusi » lance la mode du boogaloo. Très demandé en studio, le roi des congas participe à des centaines de séances pour Dizzy Gillespie, Wes Montgomery, Lou Donaldson, Bette Midler ou The Rolling Stones. Parallèlement, il officie dans le collectif Fania All-Stars de 1968 à 1994 et conduit une carrière conséquente de percussionniste et leader, marquée par les albums « Acid » (1968), « Barretto Power » et « The Message » (1972) ou « Indestructible » (1973).
Récompensé par un Grammy Award pour l'album « Ritmo En El Corazon » (1987) avec Celia Cruz, Ray Barretto forme le New World Spirit qui enregistre « Trancedance » en 2000 et enseigne son art autour du monde jusqu'à sa mort en 2006. Ray Barretto est né le 29 avril 1929 à Brooklyn (New York). Descendant d'une famille porto-ricaine émigrée aux États-Unis, sa passion pour les percussions lui vient des batteurs de jazz (Chano Pozo, Max Roach, Art Blakey...) et des orchestres de Duke Ellington et de Count Basie qu'il écoute frénétiquement. Après des années de jeunesse passées à Harlem et dans le Bronx, le jeune musicien effectue son service à Munich où il continue de jouer dans les clubs. À son retour à New York en 1949, il remplace Mongo Santamaria dans l'orchestre de Tito Puente pendant quatre ans et fait connaissance avec le gratin de la scène jazz qui l'invite à jammer sur scène ou jouer en studio. Après quelques séances, Ray Barretto fait ses débuts en leader et enregistre pour Riverside. Ses premiers albums tels « Barretto Para Bailar » (1961) ou « Charanga Moderna » (1962) mettent à l'honneur les percussions cubaines qui épicent le jazz de nouveaux rythmes. En 1963, son morceau « El Watusi » pour le label Tico embrase les pistes du monde entier et lance les danses watusi et boogaloo : ce hit latin jazz est le premier à se classer au Billboard. Alors que les rythmes latino secouent le jazz, Ray Barretto multiplie les séances pour de grands noms comme Gene Ammons, Julian « Cannonball » Adderley, Dizzy Gillespie, Kenny Burrell, Lou Donaldson, Red Garland, Cal Tjader, Freddie Hubbard ou Wes Montgomery et signe avec United Artists (« Senor 007 ») puis Fania (« Latino Con Soul »). Après la sortie de l'album de fusion salsa, soul et funk « Acid » en 1968, Barretto participe à la formation du Fania All-Stars avec Johnny Pacheco, Willie Colon, Hector Lavoe, Tito Puente et Eddie Palmieri. Cette association perdure jusqu'en 1994 au gré des sorties du collectif dirigé par Pacheco et son associé Jerry Masucci.
Devenu une éminence de la salsa et du latin jazz, le roi des congas tourne autour du monde et enregistre pour son compte ou des vedettes de la chanson et du rock, de Bette Midler, The Bee Gees et Average White Band aux Rolling Stones. Ses albums « Barretto Power », « The Message » (1972) et « Indestructible » (1973) connaissent un succès allant bien au-delà des amateurs du genre. En grand meneur d'orchestre, il engage nombre de musiciens ou chanteurs comme Roberto Rodriguez (trompette), Adalberto Santiago, Tito Allen, Willie Colon et Hector Lavoe puis Ruben Blades (chant), Eddie Martinez, Luis Cruz (piano et arrangements), Oscar Hernandez (piano), Andy Gonzalez (basse), Johnny Rodriguez et Tony Fuentes (bongos). Musicien ouvert et éclectique, Barretto nourrit ses albums de funk, de rock et parfois de synthétiseurs disco (« Can You Feel It? », 1978) sans trop s'éloigner de la salsa dont il reste le maître. Après un détour par Atlantic, le percussionniste incontournable signe l'album « La Cuna » (1979) pour CTI, avec Tito Puente, Joe Farrell et Charlie Palmieri. En 1985, il participe à l'album anti-apartheid « Sun City » auprès des stars du rock. Aux années quatre-vingt marquées par des albums faciles, des tournées et des masterclasses succèdent les honneurs : l'album « Ritmo En El Corazon » enregistré en 1990 avec Celia Cruz lui vaut un Grammy Award. En 1992, Ray Barretto retourne à la salsa et au jazz latin avec le septette New World Spirit, une formation à géométrie variable comptant dans ses rangs Ray Vega, Adam Kolker, Jay Rodriguez, Alfredo Gonzales, Michael Philip Mossman, John Bailey John di Martino ou Joe Lovano l'accompagne sur les albums « Ancestral Messages » (1992), « Taboo » (1993), « Contact ! » (1997) et « Portraits in Jazz and Clave » (2000). En 2001, « Trancedance » accueille le flûtiste James Moody, Los Papines et Johannes Wiedenmuler (basse). La légende des percussions cubaines s'éteint le 17 février 2006 après une opération au centre médical d'Hackensack (New Jersey) après d'ultimes albums caractérisés par des ballades : « Time Was - Time Is » (2005) et le posthume « Standards : Rican-Ditioned » (2006).
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