Voies Vertes : Parlons revêtement !

Pourquoi s’intéresser au revêtement des voies vertes ?
Le revêtement a une importance capitale et déterminante. En fonction de sa nature, il joue sur le succès (ou non) d’une voie verte et il « sélectionne » le type d’usager (sportif, vélotaffeur, débutant, touriste). On pense, par exemple, aux personnes âgées, aux enfants, aux personnes à mobilité réduite, aux familles avec poussette, aux trottinettes, aux rollers, qui ne peuvent pas pratiquer sur certaines voies.
Si on parle de déplacements utilitaires, du quotidien, la question de la qualité du revêtement est encore plus prégnante. Pour se rendre au travail, seuls de rares « mordus » sont prêts à circuler chaque jour sur des voies inconfortables et épuisantes, poussiéreuses en été et détrempées en hiver...

À la recherche d’un revêtement durable et inclusif
L’offre en la matière est aujourd’hui pléthorique, ce qui ne facilite pas la tâche du maître d’ouvrage... Ce dernier doit choisir un revêtement approprié au contexte, s’interroger sur la question de leur résilience face aux conditions climatiques, étudier leur impact sur l’environnement et anticiper le coût prévisionnel de l’entretien pour un réseau cyclable en augmentation.
L’AF3V constate qu’un certain nombre d’aménageurs délaissent l’enrobé pour recourir au stabilisé pour des raisons écologiques, paysagères et économiques. Or, ce choix va, dès le départ, exclure beaucoup d’usagers potentiels.
Par ailleurs, miser sur des voies en stabilisé n’est en aucun cas une garantie de meilleur choix écologique. Notre association cherche donc une troisième voie !
L’AF3V souhaite mobiliser tous les acteurs de la filière pour échanger objectivement sur l’existant et faire connaître les dernières innovations technologiques !
Notre association défend une approche globale qui prend en compte les enjeux économiques, environnementaux et sociaux. La seule façon de réaliser des infrastructures d’accessibilité universelle, c’est de penser dès le départ aux publics les plus larges possibles, notamment les
plus fragiles et les plus précaires.